À l’exportation, les besoins en bovins maigres restent soutenus
Les volumes de bovins maigres sur les marchés sont un peu plus étoffés, bien que l’offre reste à peine suffisante pour satisfaire la demande. L’ambiance commerciale est animée par des besoins soutenus à l’exportation vers l’Italie, L’Espagne et l’Allemagne, mais également la Tunisie. La plupart de ces destinations importent des animaux vaccinés, à l’exception de l’Italie qui accepte des non-vaccinés avec PCR FCO, voire MHE pour les animaux de zone réglementée.
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Les tarifs sont fermes sur les cadrans. Les charolais U de 350-400 kg sont valorisés de 3,40 à 3,65 €/kg vif à Moulins-Engilbert. Les tarifs des limousins d’Ussel et des Hérolles sont très fermes avec des broutards de 350-400 kg sont valorisés autour de 3,70 €. L’activité commerciale se montre en revanche beaucoup plus calme dans la moyenne marchandise, les acheteurs sont plus réticents au regard des conditions climatiques qui tendent à renforcer les problèmes pulmonaires des animaux.
Dans les plus légers, le commerce est également régulier dans la bonne marchandise de 280-350 kg recherchée pour la repousse ou l’engraissement sur la France. Sur Cholet et Châteaubriant, les bons mâles charolais ou limousins U de 300-350 kg se vendent entre 1 050 et 1 200 € (soit 3,50 €/kg vif). En revanche, les nombreux broutards de moyenne qualité, présents à cette période de l’année, souffrent d’une demande très prudente face à une gamme de marchandise souvent plus fragile. Les croisés R de 250-300 kg se négocient entre 550 et 850 € sur Châteaubriant.
Dans les femelles, la demande reste active faute d’offre suffisante en marchandise de qualité et vaccinée pour l’Italie. Les bonnes charolaises ou limousines de 300-350 kg se négocient autour de 3,50 €. La commercialisation est calme dans la moyenne marchandise avec des tarifs souvent compris entre 500 et 750 € pour les moins de 300 kg.
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